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[Auto / Moto] Prix des péages 2021 : quelle hausse pour les principaux axes ?


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Comme chaque 1er février, le prix des péages a été revu, une fois encore à la hausse, malgré la crise sanitaire et la stagnation de l’inflation. On vous explique tout.

C’est un rituel que les automobilistes connaissent désormais bien. Chaque année, à la date du 1er février, le prix des péages est revu, le plus souvent à la hausse. Une tradition à laquelle on se prépare donc tous les ans, mais qui a une saveur un peu particulière cette année, alors qu’une crise économique sans précédent touche le pays en raison de l’épidémie de Coronavirus. Logiquement, nous aurions pu espérer un gel des tarifs, au moins pour 2021, d’autant plus que l’inflation, principale base de calcul de la hausse des prix a été nulle en 2020. Malheureusement, tout cela n’aura pas suffit à faire changer d’avis les compagnies d’autoroutes, et ce pour deux raisons. En effet, celle-ci doivent en quelque sorte rattraper le gel décrété en 2015, mais cette augmentation a également pour cause le Plan d’Investissement Autoroutier signé en 2018, visant à réaliser de grands travaux afin d’améliorer les infrastructures. Néanmoins, et c’est déjà ça, les sociétés n’ont pas le droit d’augmenter leurs tarifs afin de compenser la baisse de trafic, très importante en 2020 en raison notamment du confinement et des restrictions sanitaires.

Bonne nouvelle donc malgré tout, cette hausse du 1er février 2020 est la plus basse jamais enregistrée depuis une vingtaine d’année, celle-ci étant alors comprise entre 0,2 et 0,65 % selon les entreprises. C’est Alienor qui enregistre l’augmentation la plus contenue, avec seulement 0,2 % donc, tandis qu’AREA fait grimper ses prix de 0,65 %. Entre les deux, il faudra composer avec une augmentation de 0,32 % chez SAPN, en charge des autoroutes A13, A14 et A29, tandis que les tarifs augmentent de 0,45 % chez APRR, qui gère les autoroutes A5, A6, A42, A71 et A75. Bien sûr, nous aurions préféré nous passer de ces hausses de prix, mais il n’en reste pas moins qu’elles demeurent relativement contenues et bien mieux acceptables. Un gel des tarifs n’aurait de toutes façons jamais été envisagé, alors que les sociétés doivent toujours rattraper celui de 2015, et ce jusqu’en 2023. Stopper la hausse sur une année aurait donc encore repoussé cette échéance et aurait alors été totalement contre-productif.

 

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