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Avide de rayons de soleil, l’Aston Martin Vantage ôte son couvre-chef, au grand bonheur des privilégiés amateurs de conduite à l’air libre. Elle préserve, néanmoins, l’arsenal technologique de la version coupé.

Dans l’univers des voitures de prestige, il ne suffit pas de présenter un nouveau modèle, mais il faut le faire au bon moment. C’est du moins l’approche marketing d’Aston Martin Vantage qui, deux ans après la sortie de la version coupé, se dévoile aujourd’hui dans une livrée roadster de toute beauté. Certes, l’arrivée de cette découvrable consolidera favorablement les ventes de la marque anglaise, un peu mal en point en 2019. Quoique tout l’espoir de se refaire une bonne santé financière repose désormais sur les ventes de son premier SUV DBX, lancé fin 2019.

En attendant, le milliardaire canadien Lawrence Stroll, flairant le bon filon, a renfloué les caisses d’Aston Martin avec 215 millions d’euros – moyennant 16,7% des actions du groupe. Ce qui lui assure le contrôle opérationnel du groupe, qui reste majoritairement possédé par les investisseurs koweitiens et italiens. Entre-temps, les opérations d’expansion d’Aston Martin ne connaissent pas de répit avec le dernier déploiement au Maroc, où se verra inaugurer le premier showroom… courant 2020.

 

 

A l’instar du coupé, avec lequel elle partage l’essentiel de la plateforme et de l’architecture dynamique, la nouvelle venue est propulsée par le V8 biturbo délivrant 510 ch pour un couple de 685 Nm… Mais avant de jeter un coup d’œil sur la fiche technique, voici les signes distinctifs de cette découvrable à 2 places.

Identiques à celles du coupé, ses formes pures et sculpturales créent une posture surprenante, notamment au niveau des flancs musclés dégageant une belle sensation d’agilité et de dynamisme. Si les blocs optiques se donnent un look plus pénétrant, l’immuable découpe de la calandre, elle, reste figée dans le temps. Mais propose une grille à lamelles horizontales différente de celle que l’on connaît.

On ne peut parler de ce design sans s’attarder sur les performances aérodynamiques, accentuées par le séparateur avant, qui draine le flux d’air sous la voiture, ainsi que des prises d’air latérales, qui évacuent la pression d’air générée dans les passages de roues avant. Sans oublier l’immense taille du diffuseur arrière qui améliore considérablement l’appui aérodynamique de l’engin.

Mais le clou du spectacle réside dans sa capote électrique en toile, la plus rapide du marché puisqu’elle s’ouvre en 6,7s et se referme en 6,8s seulement, y compris en roulant jusqu’à 50 km/h. A titre comparatif, celle de la Porsche 911 nécessite (12 s) un temps double pour effectuer le même exercice. Sans surprise, le coffre, amputé par le mécanisme de la capote, offre une capacité de 200 litres, utile pour ranger un seul sac de golf.

Les boutons du démarreur, la gestion de la conduite ainsi que les touches de raccourci donnent accès au système d’information.
Originalité d’abord

 

 

Que dire de l’intérieur ! Depuis les sièges baquet sellés en cuir surpiqué, au tableau de bord au cachet bourgeois, en passant par le volant au design impressionnant, le cockpit est un somptueux chef-d’œuvre entièrement fait main. Si les matériaux et la qualité de l’assemblage ne laissent planer aucun doute sur le sérieux de la réalisation, le poste de pilotage s’offre des sophistications dignes de son rang.

A commencer par la position de conduite ultra basse suggérant une expérience de conduite plus immersive. Idem pour la présence sur le tunnel central des boutons du démarreur et de la gestion de la conduite ainsi que des touches de raccourci donnant accès au système d’information. Originale, la disposition triangulaire des boutons de transmission PRND est bien pensée pour rendre leur commande plus intuitive. Autant dire que raffinement, ergonomie et sportivité se concilient dans un écrin exquis.

Cœur germanique

 

 

Sous le capot, on retrouve le V8 4 litres biturbo de 510 ch, issu de la banque d’organes Mercedes, plus précisément du modèle AMG-GT. Faut-il rappeler que ce bloc alimente même la somptueuse Aston Martin DB11 et sa variante Volante. Toutefois, les ingénieurs anglais l’ont pimenté d’une sauce maison, en lui donnant un timbre caverneux, en le débarrassant de la lubrification par l’adoption de «carter sec» et, surtout, en l’associant à la boîte automatique ZF à 8 rapports placée à l’arrière selon le principe transaxle. Les performances sont, bien sûr, au rendez-vous avec un 0 à 100 km/h abattu en seulement 3,8 secondes et une vitesse de pointe atteignant 306 km/h. Les passionnés de sensations fortes pourront opter pour la boîte de vitesses manuelle à 7 rapports, proposée en option sur le coupé, alors qu’elle n’était initialement disponible que sur la Vantage AMR en édition limitée.

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