Love Pulse Posted July 7, 2021 Posted July 7, 2021 Sans fioriture, mais avec un style bien à lui. Ineos a levé le voile sur la planche de bord de son Grenadier, réinterprétation moderne du vénérable « Defender ». Et l’habitacle – qui se veut avant tout fonctionnel – emprunte beaucoup à l’univers de l’aviation. A commencer par le panneau de commandes placé sur le pavillon, au-dessus des utilisateurs. Il intègre de gros interrupteurs permettant de verrouiller le différentiel ou d’allumer une rampe de phare additionnelle. Au dessous – au sommet de la console centrale – l’oeil tombe sur un écran d’infodivertissement de 12,3 pouces, qui détonne dans cet intérieur analogique et peu tourné vers l’électronique. Tactile ou contrôlable via une molette, il affichera les principales jauges : vitesse, température d’huile, indicateur de pente… Mais aussi les médias ou la navigation. Le design est ici moderniste : « Puisque ceci est une instrumentation numérique, nous avons choisi de ne pas singer des compteurs à aiguille traditionnels » explique à Auto Moto le responsable du design intérieur, Jonathan Price. Et pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Après moult essais, les designers ont finalement opté pour une commande de rapports… BMW. Logique, quand on sait que l’on retrouve des 6-cylindres en ligne bavarois sous le capot. Devant le conducteur ou la conductrice, on ne distingue que les voyants avertissant d’une éventuelle défaillance mécanique. La disposition globale a été pensée pour que le passager ou la passagère puisse accéder facilement à toutes les fonctions, même sur terrain cabossé. Quant aux gros boutons, ils ont été conservés pour éviter les erreurs et glissades, y compris avec des gants. La vocation de franchisseur est aussi évidente côté position de conduite : il faut bel et bien grimper à bord de ce 4×4 doté d’une garde au sol de 25 cm, comme nous avons pu nous en apercevoir à bord d’une maquette, au siège continental de la marque à Böblingen, près de Stuttgart (Allemagne). Depuis le poste de commandes, on profite d’une vue dégagée au maximum et du capot carré, permettant de délimiter sans difficulté le véhicule. On est assis bien droit sur les sièges Recaro, mais le confort et le maintien demeurent corrects. Sir Jim Ratcliffe, magnat de la chimie et patron d’Ineos a même donné quelques idées aux designers, menés par un spécialiste des yachts, Toby Ecuyer. Comme le « toot », placé sur le volant deux branches gainé de cuir. Il s’agit d’un petit klaxon destiné à se signaler sans effrayer animaux ou cyclistes. Ou encore les lucarnes ouvertes sur le pavillon : « Jim est un homme assez grand et il voulait pouvoir passer sa tête par là » explique Jonathan Price. Le plancher en caoutchouc est muni de bouchons de vidage, permettant de nettoyer l’habitacle d’un coup de karcher. Tapis et cuirs seront disponibles au catalogue pour les utilisateurs.trices les moins crottés. Ultime détail significatif : le véhicule est dépourvu de bouton « Start ». Un Nieman et une simple clé suffisent. L’essentiel sur l’Ineos Grenadier : un 4×4 à l’ancienne sur châssis échelle moteurs 6-cylindres en ligne 3-litres diesel et essence BMW (249 et 285 ch) fabriqué en France (Moselle) à partir de mi-2022 prix de base : 80 000 euros environ
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