Dr_-_PiKaChU Posted February 6, 2021 Share Posted February 6, 2021 (Mise à jour le 04/02/2021 à 12h14) Nouvelle DS4 2021 – Trois ans après le retrait au catalogue de la première génération, la compacte française remet le couvert avec un projet qui s’annonce largement plus abouti, qui plus est industrialisé en Allemagne pour asseoir son positionnement premium. Ne lui parlez plus de la Citroën C4. En 2021, la DS4 s’éloigne des standards de la berline des Chevrons, avec laquelle elle partagea un trop grand nombre de composants, par le passé. Elle inaugure, ici, une évolution de la plateforme EMP2, retravaillée à 70 %, dont profiteront dans quelques mois les futures Peugeot 308 et Opel Astra. C’est d’ailleurs sur la chaîne de production de cette dernière qu’elle sera assemblée, à Rüsselsheim, en Allemagne, caressant l’espoir de surfer sur la vague « Made in Germany », malgré le savoir-faire tricolore que la marque aime à entretenir. En termes d’architecture, les modifications apportées au soubassement ont permis de repousser un peu plus les limites des proportions et des performances aérodynamiques. Selon la voix officielle, le ratio caisse/roues, inédit dans le segment et dans l’univers premium, a enfanté “une silhouette à la fois athlétique et efficiente”. Mensurations de rêve Dans les faits, la nouvelle DS4 se révèle être l’une des plus longues de son segment, en s’allongeant sur 4,40 m, tout juste devancée par la Mercedes Classe A (4,42 m). Elle distance d’environ 7 cm les Audi A3 et BMW Série 1, au profit de l’habitabilité des passagers, et surclasse ses trois rivales quand il s’agit d’embarquer les bagages. Le volume du coffre atteint 430 l, en version thermique, malheureusement amputés de 40 l en hybride rechargeable. La réduction du poids a également guidé le cahier des charges, introduisant de nouvelles pièces en matériaux composites, des structures embouties à chaud, et des éléments plus compacts, comme le bloc de climatisation dégageant par ailleurs plus d’espace de rangement. Les jantes voient leur masse réduite d’environ 10% (1,5 kg par roue), tandis qu’une offre « Tall & Narrow », comprenez de grandes roues étroites, est proposée pour limiter les perturbations aérodynamiques et favoriser la baisse des émissions de CO2. Hybridation rechargeable De leur côté, de nouveaux éléments de liaison au sol et de direction promettent un meilleur agrément de conduite, grâce à une rigidité de caisse accrue. L’EMP2, comme le grand frère DS 7 Crossback, permet surtout d’accueillir une chaîne de traction hybride rechargeable basée sur un bloc 4-cylindres turbo de 180 ch. Couplé à un moteur électrique de 110 ch, il cumule 225 ch et intègre une boîte de vitesses automatique EAT8. Le tout est alimenté par une batterie plus efficiente, selon DS, grâce à de nouvelles cellules plus compactes et de plus grande capacité, qui autorisera une autonomie supérieure à 50 km en 100 % électrique. Petits bras, côté moteurs ? Pour le reste, les blocs 100 % thermiques s’en remettent tous à la boîte auto EAT8. Ils comptent 130, 180 et 225 ch, en essence, quand l’unique offre diesel s’établit à 130 ch. Pas de quoi émouvoir la concurrence hautes performances, outre-Rhin. La nouvelle DS 4 préfère miser sur le raffinement de ses lignes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Exit les chromes Thierry Métroz, qui dirige le design DS, a privilégié le style aux artifices clinquants. Il assume la « détoxification » de chromes de son nouveau bébé, au profit du soin porté aux plis de tôles, notamment au niveau des flancs et du pilier C, qui ont donné des sueurs froides aux spécialistes de l’emboutissage, de par leur complexité à industrialiser. En décembre 2020, Auto-Moto dévoilait les lignes quasi-définitives de la nouvelle DS4, via cette illustration exclusive. Signe extérieur de luminosité La personnalité de la nouvelle DS4 passe aussi par son regard perçant, qui surplombe d’impressionnantes signatures lumineuses dédoublées en forme de crosses, quand les feux arrière font preuve d’une égale finesse et d’un élégant motif en écailles. Discrète aventurière Aux côtés des variantes classiques qui jouissent, la plupart du temps, d’une livrée bicolore, la nouvelle DS4 Cross (et non Crossback pour s’éloigner de l’univers des SUV) se la joue un poil plus baroudeuse, malgré sa hauteur de caisse inchangée (1,47 m). Des astuces stylistiques telles que les bas de caisse en plastique brut, ou encore le pavillon couleur carrosserie, surélèvent artificiellement son assiette. Et si de fines barres de toit s’invitent à sa cime, la plus chic des aventurières fait l’impasse sur les sempiternelles extensions d’ailes. Le souci du détail À bord, la nouvelle venue souhaite particulièrement se démarquer de la concurrence allemande qui, ces derniers temps, verse plutôt dans un design “technocratique”, à défaut de véritable raffinement. Une quête d’élégance et le souci du choix des matériaux ont guidé les géniteurs de la DS 4. C’est une planche de bord épurée qui s’offre aux occupants, qui jouissent d’une intégration discrète de l’écran central tactile de 10” embarquant un système multimédia enfin à la hauteur du statut de la marque. Une seconde dalle, héritée du DS3 Crossback, se loge derrière le volant. Princesse de bel air Au centre du tableau de bord, un système de ventilation innovant fait son apparition. Il est constitué d’aérateurs très compacts en hauteur et équipés d’ailettes invisibles. Le principe de DS Air, c’est son nom, repose sur un flux d’air séparé par une ogive, laquelle garantit une directivité optimale vers le haut et le bas. Tout fonctionne comme un aérateur classique, mais son design se veut plus épuré, pour coller aux standards d’élégance prônés par DS. C’est réussi, sur le plan du style, mais leur maniement à 360° impose de recourir à deux commandes distinctes. L’une dirigeant le flux horizontalement, l’autre de manière verticale, noircissant le tableau au registre de l’ergonomie. Sans compter que la régulation thermique s’actionne exclusivement via l’écran multimédia, faute de commandes directes. Exclusivité des matériaux Le cuir, l’Alcantara, voire un matériau singeant la peau de saumon, participent à cet environnement exclusif, quand certaines formes rappellent l’univers de la maroquinerie, à l’image des superbes contreportes en forme de cabas, desquelles jaillissent de subtils jeux de lumières, dans l’obscurité. Les sièges ont fait l’objet d’un soin particulier pour afficher un galbe enveloppant, dénué de bourrelet sur les côtés. Dans cet habitacle prestigieux, tout ce qui tombe immédiatement sous les yeux flattera l’égo de son propriétaire, mais on décèle encore trop de plastiques durs, en parties basses, que la DS4 sera probablement amenée à partager avec les futures 308 et Astra. Raffinement technologique En termes de connectivité, DS promet au conducteur de quitter la route des yeux le moins possible. Baptisée DS Extended Head Up Display, une nouvelle technologie tire son inspiration de la réalité augmentée, puisque les informations indispensables à la conduite (vitesse, navigation, etc.) sont directement projetées sur la route. Par un effet d’optique, les données s’affichent quatre mètres devant le pare-brise pour accompagner le regard du conducteur sur une diagonale de 21”, inédite sur le segment. « Hey DS4 ! » L’info-divertissement, talon d’Achille du groupe PSA, est entièrement repensé sur cette nouvelle DS4, qui inaugure le DS Iris System, inspiré du MBUX de Mercedes, et basé sur la commande vocale. Ses concepteurs promettent d’offrir aux clients la meilleure solution de reconnaissance vocale en langage naturel. L’ensemble est secondé par un système inédit de commande gestuelle, nommé DS Smart Touch, positionné sur la console centrale, via un écran accessible du bout des doigts. Il suffit de faire un geste vers l’une des fonctions préenregistrées. L’écran identifie également des mouvements habituels comme le zoom, le dé-zoom et la reconnaissance d’écriture. Toujours plus autonome Pour que le système et sa cartographie soient toujours au meilleur niveau, les mises à jour se font via le cloud, en temps réel. La conduite semi-autonome de niveau 2, déjà proposée sur le restant de la gamme DS, reçoit une évolution majeure pour DS4. DS Drive Assist 2.0 se traduit par un positionnement précis dans la voie au choix du conducteur, enrichi par de nouvelles fonctionnalités, comme les dépassements semi-automatiques, l’adaptation de la vitesse dans les courbes et la préconisation anticipée de la vitesse des panneaux de signalisation. Le système embarque des capteurs qui enregistrent tout ce qui se passe dans et autour de la voiture afin d’assister le conducteur : radar frontal et aux quatre coins de la voiture, caméra placée en haut du pare-brise. Suspension intelligente Sur le plan dynamique, la nouvelle DS4 espère figurer parmi les références, grâce à sa suspension pilotée DS Active Scan Suspension. Il s’agit d’une exclusivité sur son segment, grâce à l’utilisation d’une caméra. Placée en haut du pare-brise, elle visionne et anticipe les irrégularités de la route et transmet les données à un calculateur qui agit sur chacune des roues indépendamment, pour optimiser le confort, quel que soit l’état de la route. Pour se démarquer de la concurrence, le système DS Night Vision est aussi du voyage. Il apporte une meilleure visibilité de la route et de ses dangers. Une caméra infrarouge, placée dans la calandre, détecte piétons et animaux jusqu’à 200 mètres par faible luminosité. Le conducteur visualise la route dans le combiné numérique et voit apparaître les dangers sous forme d’alerte. Yeux de lynx Cela n’empêche pas la nouvelle DS4 d’améliorer la technologie de ses blocs optiques. Une nouvelle génération de projecteurs DS Matrix LED Vision, plus fins et plus modernes, les intègre. Ils sont composés de trois modules LED, qui constituent la signature de DS Automobiles. A la hauteur des allemandes ? Ainsi, c’est avec davantage de sérénité que ce second opus de DS4 entend rivaliser avec la production allemande, bien qu’elle fasse encore l’impasse sur certains équipements, comme la transmission intégrale. Pour espérer en bénéficier, il lui faudrait ambitionner de se frotter aux sportives de type Audi S3 (310 ch), via le bloc PHEV de 300 ch, disponible dans la banque d’organes de PSA. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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